Les analogues de la LHRH sont utilisés pour mettre au repos le contrôle hypophysaire de la fonction génitale. Ces substances sont utilisées en AMP essentiellement pour empêcher la survenue d’une ovulation prématurée.

Absence des règles.

Ponction de l’utérus d’une femme enceinte destinée à prélever du liquide amniotique à fins d’analyses génétiques, biochimiques, enzymatiques.

L’assistance médicale à la procréation (AMP) est définie et sa pratique réglementée en France par la loi dite » de bioéthique » du 29 juin 1994. « L’assistance médicale à la procréation s’entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, le transfert d’embryons et l’insémination artificielle, ainsi que de toute technique d’effet équivalent permettant la procréation en dehors du processus naturel « . Ce terme désigne donc l’ensemble des procédés par lesquels la fusion de l’ovule et du spermatozoïde est induite non par des relations sexuelles de l’homme et de la femme, mais à l’ aide d’une intervention médicale.Les trois techniques de PMA les plus courantes sont l’insémination artificielle, la fécondation in vitro suivie du transfert d’embryon (FIVETE) et la fécondation assistée (ICSI) suivie du transfert d’embryon.

Désignent les hormones sexuelles masculines. On en trouve, à l’état normal, en faible quantité, chez la femme.

Absence d’éjaculation.

Absence d’ovulation.

Ce sont des médicaments qui bloquent l’hypophyse et empêchent l’ovulation spontanée de se produire. Leur administration peut occasionner une petite réaction cutanée au point d’injection.

Absence de sperme.

Ce terme signifie que les spermatozoïdes sont peu mobiles. On parle d’asthénospermie pour une mobilité normale progressive de moins de 25 % (dans un laboratoire de référence). En dessous de 10 % elle est qualifiée de sévère. En dessous de 5 % elle est très sévère. Cette mobilité est celle, mesurée après une heure.

Ce terme signifie qu’il n’y a pas de spermatozoïde dans le sperme. La question est alors de savoir si certains spermatozoïdes peuvent être récupérés au niveau du testicule ou de l’épididyme en réalisant une ponction. Dans le cas où on pourrait en trouver, ils pourront être utilisés pour réaliser une ICSI soit immédiatement soit après congélation.

C’est un stade de développement embryonnaire. Il est atteint vers le 5 ème jour après la ponction. L’embryon se compose alors d’environ 200 cellules et une cavité est apparue au sein de la masse cellulaire de l’embryon. A ce stade, il commence à se différencier en 2 parties : le bouton embryonnaire qui deviendra le fœtus et le trophoblaste qui deviendra le placenta.

Chacune des cellules constituant l’embryon.

C’est l’étude du nombre et des anomalies des chromosomes. Une simple prise de sang suffit.

Centres d’Etude et de Conservation des Œufs et du Sperme Humains. Les CECOS gèrent en France le don de sperme et d’ovocytes.

Il s’agit d’une bactérie dont la présence dans le vagin est anormale et potentiellement dangereuse. L’infection au niveau du vagin donne rarement beaucoup de signes : pertes jaunâtres, petites sensations de brûlures. Cette infection peut se propager au niveau des trompes et conduire à une salpingite (infection des trompes). Cette infection des trompes peut être très douloureuse et donner de la fièvre ou elle peut passer inaperçue. Un traitement antibiotique des 2 membres du couple est nécessaire. Cette infection peut entraîner une altération des trompes, ce qui peut être une cause de stérilité.

Il s’agit du nom donné aux bâtonnets apparaissant dans le noyau en phase de division cellulaire et qui sont porteurs du matériel génétique de l’individu. Chez l’humain, le nombre de chromosomes est égal à 46. La formule chromosomique d’une femme est 46, XX, celle d’un homme est 46, XY.

C’est une intervention chirurgicale effectuée sous anesthésie générale, dont le but est de pouvoir visualiser tous les organes de la cavité abdominale. La cavité abdominale est gonflée avec du gaz carbonique. Un système optique en forme de tube et relié à une caméra est introduit par une incision de 1 cm au niveau de l’ombilic. L’intervention est suivie sur un moniteur de télévision. Les instruments chirurgicaux (pinces et ciseaux) sont introduits par de petites incisions supplémentaires.

Après l’ovulation, le follicule qui a donné l’ovocyte va se transformer en une structure appelée corps jaune de l’ovaire. Le rôle de ce corps jaune est de produire une hormone : la progestérone (P4) qui favorisera l’implantation de l’embryon dans l’utérus. En l’absence de grossesse, il disparaît ce qui entraîne une diminution de la production de progestérone et la survenue des règles. En cas de grossesse, le corps jaune a une durée de vie prolongée.

Congélation

Phénomène périodique débutant le premier jour des règles et se terminant par les règles suivantes (en l’absence de grossesse). Un cycle dure en moyenne 28 jours.

Il s’agit de provoquer la survenue de l’ovulation chez une patiente en cours de traitement (Stimulation simple, insémination, FIV ou ICSI). Ce déclenchement est en général obtenu par l’injection de gonadotrophine chorionique (hCG). Bien entendu en cas de FIV ou d’ICSI, on réalisera la ponction folliculaire avant que l’ovulation arrive à son aboutissement.

Ce terme signifie que la réponse à la stimulation n’a pas été correcte et qu’en conséquence il n’y a pas lieu d’aller jusqu’à la ponction des follicules. La principale raison est l’absence de follicule qui pousse ou un nombre trop faible (moins de 3 en général). Globalement, le taux de déprogrammation est de 10-12 %. En pratique, il est plus élevé chez les femmes de plus de 40 ans ( 25 %) et chez les femmes dont la FSH est élevée (supérieure à 10) ou le taux d’inhibine bas (inférieur à 50). Dans les autres causes plus rares de déprogrammation, on trouve la présence d’un kyste ou une réponse excessive à la stimulation faisant courir un grave risque d’hyperstimulation.

Médicament donné aux femmes enceintes jusqu’en 1976 et initialement destiné à éviter les fausses couches. En fait, les filles exposées à ce produit pendant leur vie intra utérine ont souvent des problèmes de stérilité. Ce médicament n’est plus utilisé.

C’est une technique qui n’est utilisée que dans le cas où existerait un risque de transmission de maladie génétique ou d’anomalie chromosomique. Après avoir obtenu des embryons, une ou deux cellules de chaque embryon sont prélevées. Elles sont soumises à des tests génétiques pour savoir quels embryons sont sains et peuvent être transférés dans l’utérus. Les embryons présentant une anomalie sont détruits. Cette technique est en concurrence avec le Diagnostic Pré Natal (DPN). Dans cette dernière, on attend qu’il y ait grossesse. On fait un prélèvement sur le foetus pour faire les tests génétiques. S’il y a anomalie, une interruption thérapeutique de grossesse est pratiquée. Le DPI évite donc de pratiquer des interruptions thérapeutiques de grossesse pour les couples à haut risque génétique. C’est une technique qui n’est autorisée et pratiquée que par peu de centres (au 30/06/2003 ; Clamart, Montpellier et Strasbourg).

Désigne des règles douloureuses.

Altération de la durée de la phase folliculaire du cycle s’accompagnant souvent d’une diminution de la quantité de sécrétion de progestérone en seconde phase du cycle.

En PMA, l’échographie est le moyen d’explorer la croissance des follicules dans l’ovaire, la qualité de l’utérus et de l’endomètre, voire la vascularisation de l’ovaire ou de l’endomètre grâce au Doppler. L’échographie est aussi utilisée pour guider la ponction des follicules. En PMA, on utilise presque uniquement l’échographie endovaginale. La sonde échographique est glissé dans le vagin alors que pendant la grossesse l’échographie est dite abdominale car la sonde est placée sur le ventre. L’échographie vaginale est un examen non douloureux. On utilise l’échographie endovaginale car les ovaires sont situés à moins d’un centimètre du fond du vagin alors qu’il sont très loin de la paroi abdominale. De ce fait elle est beaucoup plus précise. L’échographie endovaginale ne nécessite pas d’avoir la vessie pleine.

Produit de la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde pendant les trois premiers mois de la grossesse. L’embryon s’appelle ensuite un foetus.

C’est la muqueuse tapissant l’intérieur de la cavité utérine et que l’on mesure pendant les stimulations. Cette muqueuse se transforme tout au long du cycle menstruel sous l’influence des hormones sexuelles présentes dans le sang. Les règles également appelées menstruations correspondent à l’évacuation de la partie superficielle de cette muqueuse à la fin du cycle menstruel.

Maladie fréquente correspondant à la présence de tissu endométrial à l’extérieur de la cavité utérine. Comme ce tissu réagit aux sécrétions hormonales de la même manière que l’endomètre normal, cela entraîne des douleurs au moment des règles. Cette endométriose peut être la cause non seulement de douleurs mais aussi, parfois d’infertilité.

Il s’agit d’une bactérie pouvant provoquer des infections urinaires, vaginales, spermatiques ou autres. Le traitement consiste en une antibiothérapie.

FSH («Follicle Stimulating Hormone» ou hormone folliculo-stimulante) Hormone hypophysaire stimulant le développement folliculaire et la spermatogenèse (le développement des spermatozoïdes). Chez la femme, la FSH stimule la croissance du follicule ovarien. Chez l’homme, la FSH stimule les cellules de Sertoli présentes dans le testicule et soutient la production des spermatozoïdes. FSH C’est une hormone secrétée par l’hypophyse qui fait croître les follicules chez la femme et les spermatozoïdes chez l’homme. Des taux élevés de FSH sont associés à une insuffisance gonadique tant chez l’homme que chez la femme. En particulier chez la femme, une FSH élevée représente un facteur de mauvais pronostic pour la fertilité en général et pour la FIV en particulier. Ce dosage n’a de valeur que s’il est réalisé entre le 2 et le 5ème jour du cycle. Les recommandations de la Sécurité Sociale sont d’interrompre toutes tentatives de FIV si le taux de FSH est élevé. Enfin, la plupart des traitements de la stérilité utilisent de la FSH purifiée.

Probabilité de fécondation au cours d’un cycle menstruel. Elle est de 20 à 25% pour un couple normalement fécond à 25 ans.

C’est la rencontre et la fusion entre un spermatozoïde et un ovocyte (ovule) qui aboutit en général à la formation d’un embryon.

Fait d’avoir procréer ; un couple fécond est un couple qui a au moins un enfant.

Aptitude à procréer ; un couple fertile est un couple qui peut avoir des enfants.

Les fibromes de l’utérus, également appelés myomes utérins, sont des tumeurs bénignes de l’utérus, c’est à dire non cancéreuses. Ces fibromes sont très fréquents : 1/3 des femmes de 35 ans en sont porteuses. En général, ces fibromes ne donnent aucun symptôme. Dans certains cas, ils peuvent donner des saignements ou des douleurs et plus rarement une infertilité.

C’est la fécondation à l’extérieur du corps de la femme. Elle est obtenue au Laboratoire d’AMP en mettant en contact un ovocyte et des spermatozoïdes La F.I.V. est indiquée lorsque la rencontre entre ovocyte et spermatozoïdes ne peut se faire naturellement, ou quand la stérilité du couple est rebelle aux traitements simples comme les inséminations.

Désignation de l’enfant à naître à partir du 3ème mois de la grossesse.

Poches remplies de liquide présentes dans l’ovaire et contenant les ovocytes, libérés lors de l’ovulation. Chaque mois, un ovocyte se développe au sein d’un follicule de l’ovaire.

Il s’agit d’un écoulement anormal de lait.

Cellules germinales des parents dont la fusion (fécondation) aboutit à la formation d’un oeuf qui deviendra un embryon puis un foetus. Les gamètes apportés par l’homme sont des spermatozoïdes produits par les testicules et présents dans le sperme. Les gamètes apportés par la femme sont les ovocytes produits dans les ovaires.

La partie interne du col de l’utérus est constituée d’une muqueuse de cellules glandulaires. Ces glandes sécrètent un mucus : la glaire. La composition, l’abondance de la sécrétion dépend des hormones présentes dans le sang, donc du moment du cycle. La glaire a pour fonction, au milieu du cycle, à la période propice pour la fécondation, de « capter » les spermatozoïdes émis lors du rapport sexuel. Une glaire de mauvaise qualité peut faire barrage au passage des spermatozoïdes. C’est au cours du test de Hünher que l’on étudie l’aspect de la glaire et le comportement des spermatozoïdes dans celle-ci.

GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone) Substance sécrétée toutes les quatre-vingt-dix minutes environ par une partie du cerveau appelée hypothalamus. Cette hormone permet à l’hypophyse de secréter la LH et la FSH, lesquelles stimulent les gonades.

Glande génitale fabricant les gamètes (ovaire chez la femme, testicule chez l’homme).

Sous ce terme on appelle 3 hormones : la LH, la FSH et l’ HCG (voire les rubriques correspondantes). Ces gonadotrophines peuvent être sécrétées naturellement, dosées en laboratoire mais peuvent aussi être administrées sous forme d’injections : Puregon et Gonal-F et le Fostimon pour la FSH, Luveris pour la LH; Menopur pour la FSH + LH , HCG 5000 ou Ovitrelle pour l’HCG.

Implantation d’un embryon en dehors de la cavité utérine (dans une trompe par exemple : grossesse tubaire).

Le hatching correspond au moment où l’embryon sort de la membrane pellucide pour s’implanter soit vers le 6ème jour après l’ovulation. (voir aussi la rubrique blastocyste). Le hatching artificiel est une technique qui consiste à faciliter la sortie de l’embryon de cette « coque » en réalisant un « trou » dans la zone pellucide soit par digestion enzymatique, soit au laser, soit avec une pipette. On le fait uniquement pour les embryons à membrane épaisse (pour les autres, ce geste ne semble pas améliorer les résultats).

Le terme HCG peut recouvrir deux notions : • L’HCG ou hormone gonadotrophine chorionique est l’hormone sécrétée par l’embryon environ 12 jours après l’ovulation. C’est le dosage de cette hormone qui permet de déterminer s’il y a eu ou non implantation de l’embryon et donc un début de grossesse. • L’HCG ou Hormone Gonadotrophine Chorionique 5000 UI est le médicament employé pour déclencher l’ovulation à la place de la LH.

Virus de l’immunodéficience humaine = H.I.V. (Human Immunodeficiency Virus) Virus humain pouvant conduire à une baisse du nombre des lymphocytes CD4 (T4) pouvant évoluer vers un état de maladie appelé S.I.D.A. caractérisé par l’apparition de maladies opportunistes ou de cancers s’attaquant préférentiellement à des personnes ayant des défenses immunitaires limitées. Le Virus de l’Immunodéficience Humaine (V.I.H.), également appelé virus du S.I.D.A se transmet essentiellement par voie sanguine ou sexuelle. Les couples dont l’un des membres est affecté par le V.I.H. peuvent dorénavant être pris en charge (selon certaines conditions) en vue de leur permettre d’obtenir une grossesse tout en limitant les risques de transmission au sein du couple et de la mère à l’enfant.

Ce sigle signifie Human Menopausal Gonadotropin. Les HMG contiennent de la FSH et de la LH extraites d’urine de femmes ménopausées.

C’est une substance produite par une glande puis transportée par le sang jusqu’aux organes sur lesquels elle doit agir.

Voir Test de Hühner.

Présence de liquide dans l’enveloppe contenant le testicule.

Augmentation du volume de l’éjaculât.

Insuffisance fonctionnelle ovarienne ou testiculaire se traduisant par une faible production de spermatozoïdes ou de follicules, ainsi que par des taux faibles ou inexistants de FSH et de LH.

Glande endocrine située à la base du cerveau sécrétant des facteurs régulant le fonctionnement de plusieurs glandes dont les ovaires et les testicules.

Ce terme signifie que le volume du sperme est faible. En moyenne le volume du sperme est de 3 ml. En dessous de 1 ml, on parle d’hypospermie. Une hypospermie va souvent avec des séquelles infectieuses de la voie génitale. Une hypospermie isolée relève en principe des inséminations intra-utérines. Si elle est associée à d’autres anomalies, celles-ci priment sur l’hypospermie qui en elle-même n’est pas un facteur constant d’infertilitée masculine.

Partie du cerveau contrôlant en partie le fonctionnement de l’hypophyse.

C’est une technique d’imagerie radiologique consistant à injecter un liquide radio opaque dans l’utérus. Le but est de visualiser l’utérus et les trompes. On étudie aussi le passage du produit dans la cavité abdominale : cela renseigne sur la perméabilité des trompes, c’est à dire sur leur capacité à conduire les ovocytes fécondés jusque dans l’utérus.

C’est une intervention qui permet d’observer l’intérieur de la cavité utérine. Cette hystéroscopie peut être « diagnostique » : il s’agit simplement de voir s’il n’y a pas d’anomalie et dans ce cas une simple anesthésie locale suffit. Cette hystéroscopie peut être « opératoire » : quand on a repéré une anomalie à l’échographie, on veut aller vérifier son existence dans l’utérus et on veut aussi la traiter ; dans ce cas, une anesthésie générale est souvent nécessaire.

Examen échographique de l’utérus pendant lequel on injecte dans l’utérus un produit liquide non radio-opaque (sérum physiologique par exemple).

Insémination Artificielle avec sperme du Conjoint.

Insémination Artificielle avec sperme de Donneur.

ICSI («Intra Cystoplasmic Sperm Injection» ou Injection de Spermatozoïde dans le Cytoplasme de l’ovocyte) Une micromanipulation (procédure sous microscope) par laquelle un seul spermatozoïde est directement injecté dans l’ovocyte, afin de permettre la fécondation en cas de spermatozoïdes en nombre très faible ou non mobiles (incapables de nager efficacement vers l’ovocyte). L’embryon est ensuite transféré à l’utérus.

L’insémination consiste à déposer dans l’utérus une préparation de spermatozoïdes.

L’enfouissement de l’embryon dans les tissus afin d’établir un contact avec le flux sanguin maternel nutritif. L’implantation a généralement lieu au niveau de la membrane tapissant l’utérus ; toutefois, une grossesse extra-utérine peut avoir lieu ailleurs dans l’organisme.

Fait de ne pas avoir d’enfant ; un couple infécond est un couple qui n’a pas d’enfant.

Incapacité d’un couple à réaliser une grossesse à terme après un an ou plus de rapports sexuels réguliers non protégés.

Absence de grossesse après un minimum d’un an de rapports sexuels réguliers non protégés chez une femme qui n’a jamais eu de grossesse.

Absence de grossesse après un minimum d’un an de rapports sexuels réguliers non protégés chez une femme qui a déjà eu une ou plusieurs grossesses.

Incapacité de l’ovaire à répondre à une stimulation par la FSH. Diagnostiquée par un taux sanguin élevé de FSH.

Syndrome observé dans le sexe masculin s’accompagnant d’une stérilité. Il s’observe chez des hommes dont le caryotype présente un chromosome Y et deux chromosomes X au lieu d’un seul.

C’est une hormone produite par l’hypophyse. Chez la femme, son rôle principal est d’induire la maturation finale du follicule et de l’ovocyte qu’il contient, et de déclencher l’ovulation (expulsion de l’ovocyte mûr). Dans le même temps elle entraîne la transformation du follicule en corps jaune. Chez l’homme elle agit sur la fabrication des spermatozoïdes dans les testicules.

Processus de division des cellules précurseurs des gamètes aboutissant à la formation des gamètes mûrs (ovocytes ou spermatozoïdes).

Période durant laquelle les ovaires ne sont plus capables de sécréter suffisamment d’hormones sexuelles. Son instauration survient entre 45 et 55 ans et provoque l’arrêt du cycle menstruel.

Désignent des règles trop abondantes ou durant trop longtemps.

Désignent des saignements en dehors de la période des règles.

Diverses techniques pouvant être réalisées en laboratoire sous microscope. Un embryologiste manipule l’ovocyte et les spermatozoïdes afin d’augmenter les chances d’une grossesse. (Voir ICSI Injection de Spermatozoïde dans le Cytoplasme).

Sous ce terme, on entend tous les « liquides » dans lesquels le biologiste met l’ovocyte puis l’embryon. Ils ont pour but de faciliter la fécondation puis la nutrition de l’embryon. Ils ont une composition complexe et variable selon le moment de la culture. Il existe de très nombreux milieux de culture mais depuis 1997, tout produit d’origine animale est banni de leur formule.

Implantation de l’embryon dans la muqueuse utérine.

Le nombre de spermatozoïdes dans un éjaculât. Egalement appelé concentration en spermatozoïdes et exprimé sous forme de nombre de spermatozoïdes par millilitre.

Ce terme signifie qu’il a peu de spermatozoïdes dans le sperme. On parle d’oligospermie quand la numération est inférieure à 20 millions de spermatozoïdes par ml. Cependant l’oligospermie n’est vraiment inquiétante qu’en dessous de 10 voire 5 millions. Elle est qualifiée de sévère en dessous de 2 millions, très sévère en dessous de 500 000 et extrême en dessous de 50 000.

Organe pair de la femme (chaque femme a normalement 2 ovaires). Cet organe sécrète les hormones sexuelles et contient les cellules germinales destinées à la reproduction : les ovocytes.

Désigne le moment où l’ovocyte (l’ovule) est libéré dans la cavité abdominale de la femme. L’ovocyte est ensuite capté par le pavillon de la trompe. La rencontre avec les spermatozoïdes aura lieu dans la trompe : c’est la fécondation.

Ovule = ovocyte Cellule germinale de la femme.

Petites pailles fines dans lesquelles sont conservés les spermatozoïdes ou les embryons congelés.

Première phase du cycle menstruel au cours de laquelle se développe le follicule ovulatoire. Cette phase dure habituellement environ 14 jours.

Seconde phase du cycle menstruel pendant laquelle le corps jaune sécrète la progestérone. Cette phase dure habituellement environ 14 jours.

Tumeur généralement bénigne implantée dans la cavité utérine.

Augmentation du nombre de spermatozoïdes dans l’éjaculât.

C’est le terme employé pour qualifier les ponctions où aucun ovocyte n’est recueilli.

Acte chirurgical consistant à prélever des spermatozoïdes à l’intérieur de l’épididyme.

C’est le recueil du liquide folliculaire contenant les ovocytes. Cette intervention est réalisée par voie vaginale sous contrôle échographique. Le recueil se fait par aspiration grâce à une aiguille et une seringue ou une pompe.

Désigne l’ensemble des procédés par lesquels la fusion de l’ovule et du spermatozoïde est induite non par des relations sexuelles de l’homme et de la femme, mais à l’aide d’une intervention médicale. Les trois techniques de PMA les plus courantes sont l’insémination artificielle, la fécondation in vitro suivie du transfert d’embryon (FIVETE) et la fécondation assistée (ICSI) suivie du transfert d’embryon.

Hormone féminine sécrétée par l’ovaire en seconde phase du cycle menstruel.

La Prolactine est une hormone sécrétée par l’hypophyse. On ne lui connaît pas de rôle positif dans la reproduction au moins dans l’espèce humaine où son rôle physiologique semble se limiter à la lactation. Par contre, l’hyperprolactinémie (HPRL) peut avoir un rôle négatif en reproduction principalement en bloquant l’ovulation. Un dosage de prolactine n’a de valeur que si la prise de sang a été faite au repos et à jeun. L’HPRL peut être due : – soit à la présence d’un microadénome de l’hypophyse (tumeur bénigne nécessitant exceptionnellement une intervention), – soit à la prise de médicaments (tranquillisants, somnifères) – soit correspondre à une hypothyroïdie méconnue – soit d’être origine inconnue.

C’est un type de traitement de stimulation de l’ovulation en vue de FIV ou d’ICSI.

C’est un type de traitement de stimulation de l’ovulation en vue de FIV ou d’ICSI.

La réduction embryonnaire consiste à supprimer un ou plusieurs embryons en cas de grossesses multiples. La réduction embryonnaire est légalement autorisée. En France, la plupart des centres acceptent de pratiquer les réductions embryonnaires pour les grossesses triples ou plus afin de revenir à une grossesse gémellaire. La réduction des grossesses gémellaires à des grossesses uniques ne se pratique que pour des raisons médicales qui rendent une grossesse gémellaire dangereuse pour la mère (maladie cardiaque par exemple) ou du fait du risque d’accouchement très prématuré (utérus mal formé, syndrome Distilbène …).

Infection des trompes. Ce type d’infection peut donner des signes tels que de la fièvre, des douleurs et des pertes malodorantes. Le traitement consiste en une antibiothérapie et parfois à une intervention chirurgicale par cœlioscopie pour nettoyer la cavité abdominale. Parfois il n’y a aucun signe et il y aura des séquelles au niveau des trompes (des adhérences), ce qui pourra donner une stérilité. Les causes principales des salpingites sont les MST (maladies sexuellement transmissibles). Les germes les plus fréquents sont : chlamydiae, mycoplasme, gonocoque.

Division cellulaire au cours de laquelle l’embryon passe par exemple de 1 à 2 cellules ou de 2 à 4 cellules.

C’est l’allongement de l’intervalle qui sépare les règles (spanios = rare).

Cellule précurseur du spermatozoïde. Avant de devenir un spermatozoïde, un gamète mâle se trouve tout d’abord au stade appelé spermatogonie, puis spermatocyte, puis spermatide, avant de devenir un spermatozoïde.

Cellule précurseur du spermatozoïde. Avant de devenir un spermatozoïde, un gamète mâle se trouve tout d’abord au stade appelé spermatogonie, puis spermatocyte, puis spermatide, avant de devenir un spermatozoïde.

Processus de fabrication des spermatozoïdes.

Cellule précurseur du spermatozoïde. Avant de devenir un spermatozoïde, un gamète mâle se trouve tout d’abord au stade spermatogonie, puis spermatocyte, puis spermatide, avant de devenir un spermatozoïde.

Cellule reproductrice masculine mature (gamète mâle).

Analyse du sperme consistant à rechercher la présence d’une infection bactérienne.

Analyse du sperme consistant à déterminer le pourcentage de spermatozoïdes de forme normale.

C’est l’examen du sperme éjaculé. Le recueil du sperme éjaculé est en général obtenu par masturbation. On étudie : le volume de l’éjaculât, le nombre de spermatozoïdes, leur mobilité et les caractéristiques physiques et chimiques du sperme (couleur, pH, odeur…).

Incapacité à procréer. Un couple stérile ne peut pas avoir d’enfant sans assistance médicale.

Il s’agit d’un traitement destiné à provoquer une ovulation. Selon le médicament choisi et sa posologie, on peut provoquer la production d’un ou de plusieurs ovules par cycle. Cette stimulation de l’ovulation peut être le premier temps d’une insémination, d’une FIV ou d’une ICSI.

La tératospermie est le pourcentage de spermatozoïdes ayant une morphologie anormale. Il existe plusieurs façons de la mesurer. Aussi les résultats sont très disparates d’un laboratoire à un autre, de telle sorte qu’une tératospermie à 75 % peut être considérée comme très anormale dans certains laboratoires et normale dans d’autres. Dans les centres de référence, on ne parle de tératospermie que pour un pourcentage anormal supérieur à 75 %. Une forte tératospermie ne va pas avec un risque accru de malformation en cas de grossesse.

Se pratique un peu avant la période supposée de l’ovulation. Ce test consiste à observer le comportement des spermatozoïdes dans la glaire qui est prélevée au niveau du col utérin de la femme, 4 à 8 heures après un rapport sexuel. On juge d’une part les qualités de la glaire, et d’autre part le nombre et la vitalité des spermatozoïdes.

Etudie le comportement de la glaire et des spermatozoïdes du couple mis respectivement en présence avec une glaire et des spermatozoïdes de donneurs. Permet de détecter la part de responsabilité de la glaire et des spermatozoïdes dans la survenue d’un Test de Hühner anormal. Permet de suspecter la présence d’auto anticorps ou d’anticorps anti-spermatozoïdes.

Hormone masculine responsable de la formation des caractéristiques sexuelles secondaires et stimulant la libido masculine. La testostérone est également nécessaire à la spermatogenèse (développement des spermatozoïdes).

Le transfert consiste à remettre les embryons le plus souvent dans l’utérus. Il est réalisé à des moments variables : 2, 3, 5 ou 6 jours apràs la ponction. Le transfert est le plus souvent un geste simple. Certains pratiquent les transferts sous échographie pour s’assurer de la position du cathéter. Les études restent peu claires sur son intérêt systématique. Par contre en cas de transfert difficile, l’échographie est une aide précieuse. Le nombre d’embryons transférés est généralement de 2, afin de réduire le risque de grossesses multiples.

Canal emprunté par l’ovocyte pour atteindre l’utérus, une fois libéré du follicule. Normalement, le sperme rencontre l’ovocyte au niveau de la trompe de Fallope, le site habituel de la fécondation.

Cellules de la périphérie du blastocyste qui donneront plus tard les annexes du foetus (placenta).

Syndrome observé chez le sexe féminin s’accompagnant d’une stérilité. Il s’observe chez des femmes ayant un caryotype présentant un seul chromosome X au lieu de deux normalement chez la femme.

Canal reliant la vessie au méat urinaire par lequel sont émises les urines (et le sperme chez l’homme).

Dilatation variqueuse des veines spermatiques.

Rupture chirurgicale accidentelle ou volontaire des canaux déférents ; procédure utilisée pour la limitation des naissances.

Glande de l’appareil génital masculin située en arrière et au-dessus de la prostate et participant à l’élaboration du liquide séminal.

Lorsqu’un ovocyte vient d’être fécondé, il devient un embryon. Mais il n’a encore qu’une seule cellule. On parle alors de Zygote et on réserve le terme d’embryon au stade ultérieur c’est à dire après la première division cellulaire.